15/06/2014
SUMI-E
Paysage . Shūbun.
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Le sumi-e , signifiant « peinture à l’encre »ou suiboku-ga « image à l’eau et à l’encre » est un mouvement de la peinture japonaise originaire de Chine et dominant à l’époque de Muromachi.
Ce courant se caractérise par l’usage du lavis à l’encre noire, de la prédominance du paysage comme sujet. Il est inspiré et imprégné de la pensée du bouddhisme zen.
Le lavis est une technique consistant à n'utiliser qu'une seule couleur (à l'aquarelle ou à l'encre de Chine). Les nuances et intensités proviennent du dosage de la dilution. Cette technique originaire de Chine du VI°siècle est réputée par les paysages de la dynastie Song. Elle apparaît au Japon aux alentours du VIIIe siècle, grâce à l'influence du zen, dans la recherche de la pureté du trait et du dépouillement, ainsi qu'aux grands Maîtres comme Josetsu, Shūbun ou Sesshū.
Le vide laissé par le relâchement du pinceau crée la puissance de l’œuvre.
Comme la calligraphie, cette technique ne permet pas de reprise, pas de retour en arrière.
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Paysage des quatre saisons par Tenshō Shūbun
L'extrait suivant décrit bien ce qu'est cet art, il est puisé dans art-zen.com
"...Le véritable style sumi-e est reconnaissable encore aujourd’hui à la rapidité et sobriété de son exécution, rappelant l’instantanéité de l’éveil recherché notamment dans le bouddhisme. Mais cette aisance laisse deviner une profonde capacité d’observation pour être d’abord capable de représenter les choses avec la plus grande vraisemblance et authenticité.
Depuis des siècles, le peintre tch’an ou sumi-e cherche à reproduire “l’esprit des choses” avec économie, rapidité et dextérité dans une atmosphère plus suggestive que détaillée."
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gregory cortecero
14/06/2014
CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #14
L'incroyable Chi
Un Maître du combat à main nue enseignait son Art dans une ville de province. Sa réputation était telle dans la région qu'il défiait toute concurrence : les pratiquants boudaient tous les autres professeurs. Un jeune expert voulut en finir de ce monopole, de ce règne. L'expert se présenta à l'école, un vieillard lui ouvrit la porte. Sans hésiter le jeune homme annonça son intention. Le vieil homme, visiblement embarrassé, tenta de lui expliquer combien cette idée était suicidaire, étant donné la redoutable efficacité du Maître. Pour impressionner ce vieux radoteur qui semblait douter de sa force, l'expert s'empara d'une planche et, d'un coup de genou, il la cassa en deux. Le vieillard demeura imperturbable. Le visiteur insista à nouveau pour combattre avec le Maître, menaçant de tout casser. Le vieux bonhomme le pria alors d'attendre et il disparut. Quand il revint peu après, il tenait à la main un énorme morceau de bambou. Il le tendit au jeune en lui disant : "- Le Maître a l'habitude de casser avec un coup de poing des bambous de cette taille. Je ne peux prendre au sérieux votre requête si vous n'êtes pas capable d'en faire autant." S'efforçant de faire subir au bambou le même sort que la planche, le jeune présomptueux dut finalement renoncer, épuisé, les membres endoloris. Il déclara qu'aucun homme ne pouvait casser ce bambou à main nue. Le vieillard répliqua que le Maître, lui, le pouvait. Il conseilla au visiteur d'abandonner son projet tant qu'il ne serait pas capable d'en faire autant. Excédé, l'expert jura de revenir et de réussir l'épreuve. Deux années passèrent pendant lesquelles il s'entraîna intensivement à la casse. Chaque jour il se musclait et durcissait son corps. Ses efforts portèrent leurs fruits car il se présenta à nouveau à la porte de l'école, sûr de lui. Le même petit vieux le reçut. Exigeant qu'on lui apporte l'un des fameux bambous pour le test, le visiteur ne tarda pas à le caler entre deux énormes pierres. Il se concentra quelques secondes, leva la main puis il cassa le bambou en poussant un cri terrible. Un sourire de satisfaction aux lèvres, il se retourna vers le frêle vieillard. Celui-ci fit un peu la moue et déclara : " Décidément, je suis impardonnable, je crois que j'ai oublié de préciser un détail ! le Maître casse le bambou … sans le toucher." Le jeune homme, hors de lui, répliqua qu'il ne croyait pas aux exploits de ce Maître dont il n'avait même pas pu vérifier la simple existence. Saisissant alors un solide bambou, le vieil homme le suspendit à une ficelle qu'il accrocha au plafond. Après avoir respiré profondément, sans quitter des yeux le bambou, il poussa alors un cri terrifiant qui venait du plus profond de son être, et sa main, telle un sabre, fendit l'air pour s'arrêter à 5 centimètres du bambou… qui éclata. Subjugué par le choc qu'il venait de recevoir, l'expert resta plusieurs minutes sans pouvoir dire un seul mot, pétrifié. Finalement, il demanda humblement pardon au vieux Maître pour son odieux comportement et le pria de l'accepter comme élève.
13/06/2014
PASCAL DURCHON
5eme Dan Aïkikaï
Professeur diplômé d’État - DEJEPS
DTR RÉGION CENTRE
Jury d'examens pour les grades techniques du 4ème au 1er Dan.
Ancien président du collège technique national de la FFAAA .
Il pratique également le ken enseigné par Minoru INABA Senseï.
Enseigne à Eragny-sur-Oise et Carrière-sur-Seine.
Anime de nombreux stages en France, en Pologne, en Allemagne et en Angleterre.
INTERVIEW PASCAL DURCHON - AÏKIDO MAGAZINE
DÉC. 2005
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AUTRES VIDÉOS DE PASCAL DURCHON
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12/06/2014
ESTAMPES UTAGAWA : LES 47 RONIN
L'histoire des 47 rônin est connue de tous les Japonais, elle représente le dévouement, l'honneur et la fidélité absolue au point de donner sa vie. Ces valeurs inspirent encore de nos jours le quotidien des Japonais et ils sont nombreux à venir se recueillir sur les tombes de ces Samouraïs sans Seigneur suite à la condamnation au seppuku de leur Daimyo : Naganori Asano.
Voici la série d'estampes appelée "seichû gishi den" réalisée par UTAGAWA Kuniyoshi entre août 1847 et janvier 1848.
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à l'initiative du site : http://bushido.over-blog.com
11/06/2014
CHATEAU DE HIMEJI
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Le château de Himeji est le plus connu des châteaux du Japon. Il est surnommé "le Héron Blanc". C'est le plus grand château du Japon. Inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et désigné comme trésor culturel du Japon, avec Matsumoto-jō et Kumamoto-jō, c'est l'un des trois seuls châteaux japonais en bois encore existants. Il est situé à Himeji dans la préfecture de Hyōgo.
Il est fabriqué en pierre pour la robustesse de la base et en bois. Sa construction débute au XIV° siècle (1346) et s'acheva au XVII° siècle (1609).
Le château est constitué d'un total de 83 bâtiments tels que des entrepôts, des portes, et des tourelles. Sur ces 83 bâtiments, 74 sont désignés en tant que bien culturel important : 11 couloirs, 16 tourelles, 15 portes et 32 murs dont le plus grand atteint une hauteur de 26 m.
Le donjon fait près de 2 000m² sur 6 étages, d'une hauteur de 46,4 m ; il est situé au centre du château. Trois tours plus petites y sont accolées.
Le château de Himeji possède un système de défenses évolué datant de la période féodale. Des meurtrières permettaient aux soldats armés d’arquebuses ainsi qu’aux archers de tirer sur leurs assaillants sans s’exposer.
Initialement, il y avait trois douves, il n'en reste que deux aujourd'hui.
Un des plus importants mécanismes de défense du château est le labyrinthe menant au donjon.
Le château de Himeji apparait dans " Ran" ou encore "Kagemusha", deux célèbres films dAkira Kurosaw.
Il est actuellement en rénovation jusqu'en mars 2015.
Le circuit balisé est à sens unique, la visite dure entre 1h30 et 3 heures.
10/06/2014
NAGINATA
La naginata (appelée aussi chôtô) est une arme d’hast qui était utilisée par les Samouraïs.
Une arme d'hast est une arme blanche composée d'une lame ou d'une pointe métallique fixée au bout d'un long manche, généralement en bois, appelé hampe. Pour ce qui est de la naginata, elle s'apparente à un sabre dont on aurait allongé le manche. La naginata fut utilisée par les moines-guerriers Sohei, une classe de moines-guerriers bouddhistes du Japon médiéval. La particularité de cette arme est sa longueur variable selon sa convenance mais généralement d'au moins deux mètres. Elle permettait de se tenir à distance tout en ayant la possibilité de couper son adversaire.
Dans les batailles, elle fut particulièrement efficace contre la cavalerie, en coupant les jarrets des chevaux, déstabilisant le samouraï et le faisant chuter au sol, vulnérable à cet instant. L'apparition des armes à feu fut aussi le début de sa disparition dans les batailles.
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Particulièrement adaptée aux femmes, la naginata a été utilisée par elles comme un moyen de se protéger ainsi que leurs enfants alors que les hommes étaient partis dans la bataille ou travailler dans les champs. En raison de la taille et de la portée de l'arme, une femme pouvait garder un agresseur à distance.
Actuellement, la pratique de la naginata fait partie de celle, plus vaste, du kobudo. Le Naginatajutsu est donc un art martial japonais, basé sur l'utilisation de la naginata. De nos jours, le Naginatajutsu est surtout pratiqué par des femmes. Certains koryu dispensent encore un enseignement traditionnel mais actuellement c'est devenu un sport, pratiqué dès le lycée et ayant des championnats. Cette pratique moderne ou Atarashii Naginata (nouvelle naginata) est pratiquée par un peu plus de 40 000 personnes au Japon mais aussi à l'étranger. Les protections sont très proches du bogu porté pour le kendo .
On distingue trois classes de naginata:
- Kozori : Elles sont composées d'une lame très courbée.
- Hirumaki : Elles possèdent une lame proche des katanas et pourvues d'une garde protégeant la main.
- Bisen tō : Elles comportent une lame courte et épaisse.
lien vers le site shinryu.fr en cliquant sur la photo
Training in Jikishin Kage-ryu naginata
http://www.koryu.com/library/wwj4.html
quelques koryu pratiquant la naginata :
- Tendo Ryu naginata-jutsu
- Jiki-shinkage Ryu naginata-jutsu (à Hawaï)
- Jiki-shinkage Ryu naginata-jutsu (au Japon)
- Toda-ha Buko Ryu naginata-jutsu
- Katori Shinto Ryu naginata-jutsu
- Higo Koryu Naginata-jutsu
The naginata of Katori Shinto Ryu
Le site étant en anglais, ceci est la traduction google
ou la version originale : http://todahabukoryu.org/wp/
sources : wikipedia,shinryu...
09/06/2014
SERGE SANS
SANS Serge / 6e Dan CSDGE
Haut Gradé 5° Dan de l'Aïkikaï de Tokyo. Brevet d’État 2° degré
Responsable Technique National chargé de mission pour la Fédération Française.
Formateur des Moniteurs Fédéraux d’Aïkido pour la Région Sud-Ouest.
Jury d'examen pour les grades nationaux.
Élève de Maître Tamura.
Ancien compétiteur en Karaté et Full Contact.
SON SITE : http://aikido.sans.free.fr/
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08/06/2014
SCULPTURES SURREALISTES SUR PIERRE
Après avoir travaillé longtemps l'acier, Hirotoshi Itoh, artiste japonais transcende la pierre dans un jeu de sculptures surréalistes. Ce diplômé de l'Université des Arts de Tokyo fait vivre la pierre en la détournant avec ce qui fait notre quotidien. Pour plus de réalisme, il habille le galet d'une fermeture éclair qui donne une autre dimension à son œuvre. Il parvient à rendre la pierre malléable et déformable, on a envie de faire coulisser cette fermeture. On arrive à percevoir une pierre souple... ce qui est plus que surprenant !!! C'est en se promenant le long des rivières près de Fukushima que cet artiste a eu la vision bien avant l'accident de la centrale nucléaire ... DE LA TRANSFORMATION DE SES GALETS ANODINS...
AUTRES RÉALISATIONS DE CET ARTISTE
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07/06/2014
NAMT 2014 - BRUNO GONZALES
UNE TRÈS BELLE PRESTATION DE BRUNO GONZALES
A la "Nuit des Arts Martiaux Traditionnels" (NAMT) 2014 qui a eu lieu le 31mai 2014.
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06/06/2014
Gérard CHAUVINEAU
Né en 1943, il commence l’Aïkido avec Mariano Aristin en septembre 1968.
Puis à partir de 1978, il suit Christian TISSIER.
Les Maîtres avec lesquels il avait le plus d'affinités furent
YAMAGUCHI Senseï et ENDO Senseï
et durant son séjour au Japon, celui qui l'a le plus marqué fut le second Doshu
6°Dan EN 2000 & BE2 en 1974
Membre du Collège Technique National FFAAA
Il a occupé les fonctions de DTR dans différentes ligues :
la ligue Ile-de-France puis Nord-Picardie
et enfin Haute-Normandie où il est remplacé depuis 2012 par Bruno GONZALES
Il enseigne au CAO de Saint-Cyr-l’École (78210)
Je pense au USSL (Aïkido) SAMBIN 41120 (à vérifier)
INTERVIEW DE G. CHAUVINEAU DANS AÏKIDO MAGAZINE DÉC 2001
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